Le Vénézuéla, là où l’argent vaut moins que du papier, et l’or vaut une fortune.
Engluée dans une crise politique et économique depuis plusieurs années, la république bolivarienne du Vénézuéla, pourtant riche en pétrole, est dans un état de décrépitude sans commune mesure. Et le pays ne trouve pas d’autres solution que d’imprimer plus d’argent, solution qui n’en est pas une évidemment.
Comment ce pays qui a les plus gros réserves de pétrole au monde peut-t-il être ruiné ? Multiple facteurs, mais les deux plus gros sont la mauvaise gestion de cet actif économique et une corruption omniprésente comme dans toute l’Amérique latine.
Entre le début des années 2000 et 2014, la situation du pays avait de quoi faire envie à toute la région. Le standard de vie des vénézuéliens a drastiquement augmenter du au programme sociaux mis en place par le président Chavez. Le problème c’est que ces programmes n’ont pas été soigneusement planifier économiquement parlant. Cela a créer un besoin de la population à des institutions déficitaires qui ne pouvaient tenir debout que grâce aux rentrées d’argent que procurait l’industrie pétrolière, augmentant par la même occasion la dépendance de l’état à sont or noir.
Ce qui suffisait quand le cours de baril de pétrole augmentait, ce qui a été le cas jusqu’en 2014 malgré de grosse fluctuation, en cause la crise des subprimes et le printemps arabes. Mais c’est à partir de la fin de 2014 que prix du pétrole va durablement chuter, et les finances vénézuéliennes ne pouvaient tout simplement pas le supporter. Le gouvernement a alors fait tourner les planches à billets, et c’est là que son économie bâties sur des fondations fragiles a commencé a commencer à déraper.
Une anecdote rapportée par Bloomberg en 2018 vaut mieux que mille mots pour illustrer l’état de l’économie, les vieux billets de 100 bolivars ne valent tellement plus rien qu’ils ont été utilisé pour en faire des confettis. La devise devrait connaître une inflation de 1 000 000 % en 2018, les prix sont totalement hors de contrôle, aggravé par le fait que le gouvernement n’a même plus les liquidité pour entretenir ses champs pétrolier responsable de 96 % de ses revenus.
Voilà ce qui se passe quand l’émission de monnaie est déconnectée de la réalité économique. Quelle que soit la forme sous laquelle un vénézuéliens avait de l’argent il y a 10 ans, c’est maintenant partis en fumée. Enfin, toutes sauf une, l’or a gardé sa valeur. Le métal jaune a toujours été la meilleur protection contre l’inflation. Il est impossible de chiffrer cela en bolivar vénézuélien, mais les vénézuéliens qui n’avaient ne serait-ce qu’un peu d’or n’ont plus que cela comme richesse stable et fiable.
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