Le lien caché entre le marché de l’or français et la Belgique.
Avant 1939, il y avait un marché libre de l’or à Paris. Puis, entre le début de la Seconde Guerre mondiale et 1948, le marché de l’or de Paris est resté fermé. Entre temps, les français étaient interdits de posséder et de négocier de l’or.
Lorsque le marché de l’or de Paris a rouvert ses portes en Février 1948, il est resté un marché de l’or purement interne avec des importations et exportations interdites du territoire sauf pendant une courte période en 1968, lorsque le commerce international a été autorisé.
A son apogée jusqu’à dans les années 1980, il y avait 8 membres sur le marché de l’or de Paris, à savoir, la Banque d’Indochine, la Banque Nationale de Paris (BNP), la Banque de Paris et des Pays-Bas, la Compagnie Parisienne de Réescompte (CPR), le crédit Lyonnais, Lazard Frères, Société Générale, et la Chambre Syndicale de la Compagnie des Agents de Change (qui était l’entité qui exploitait effectivement le marché). Les représentants de ces entreprises se rencontraient dans une salle à la Bourse de Paris tous les jours et pratiquaient des échanges entre eux et leurs clients, citant des prix pour une variété de produit d’or physique , y compris le Lingot (un 1 kg barre d’ or de 995 ‰ de pureté), la pièce de monnaie en or française Napoléon, demi-Napoléon, la 20 franc suisse Vrénélis, le souverain en or britannique, les pièces de monnaie en or Mexicaine de 50 pesos, les pièces d’or des États-Unis, les pièces en florins des Pays-Bas ou 10 gulden et d’autres . Il y avait aussi 2 fixations de prix par jour à cette époque-là, l’une 12h15 heures et l’autre à 14h30.
Plus récemment en 2004, et il n’y avait que 3 participants ont quitté le petit marché d’or de Paris, à savoir, la Compagnie Parisienne de Réescompte (CPR), Crédit Nord et Cookson France. Cette réduction de marché est le résultat d’un certain nombre de facteurs, tels que les fusions bancaires, mais aussi des facteurs tels que l’imposition d’une taxe de 8% sur les transactions d’or par le gouvernement français et l’obligation pour les vendeurs d’or de fournir leur identité lors de la vente, ce qui a poussé le marché de l’or de Paris dans des zone obscure dans une certaine mesure. En 2004, les réunions de fixation du marché ont également eu lieu par conférence téléphonique, et la Bourse de Paris était exploitée par Euronext Paris, depuis Bourse de Paris avait fusionnée avec les bourses d’échanges d’Amsterdam et de Bruxelles en Mars 2001.
Puis, en Juillet 2004, le Crédit du Nord a annoncé qu’elle retirait complètement du marché. Cette sortie par le Crédit Nord alors forcé Euronext Paris de suspendre / fermer le prix du marché le 2 Août 2004, étant donné qu’Euronext a déclaré que d’avoir un marché avec seulement 2 participants (CPR et Cookson France) n’étais transparent, et d’ ailleurs, Cookson France n’a plus fait beaucoup de négoce sur la Bourse.
Le marché belge de l’or a concurrencé le marché français car il a été actif pendant les périodes de fermeture de ce dernier. Les résidents français profitant de la non-taxation de l’or en Belgique, d’un anonymat partiel sur l’or monétaire, de règlement en espèces et de prix plus attractif.
La Belgique à d’autres part l’avantage d’être dans l’espace Schengen et ne plus avoir de contrôles aux frontières comme la Suisse par exemple.