La guerre en Ukraine : de nouvelles sanctions Européenne sur l’or Russe ?
L’Union européenne a décidé de cibler les exploitations d’or de la Russie, lors de sa prochaine série de sanctions, lors du G7 qui s’est déroulé fin juin 2022.
L’Europe cherchera également à combler les lacunes éventuelles pour ceux qui essayeraient de contourner les programmes de sanctions précédents et avenirs.
Le commissaire européen Maros Sefkovic a fait cette annonce à l’AFP lors d’une réunion des ministres des Affaires européennes à Prague. Il a ajouté : « dès que nous parviendrons à un accord au niveau des États membres, nous publierons les sanctions afin qu’elles puissent être mises en œuvre. »
Pour la septième fois depuis le début du conflit, l’UE a accepté une série de sanctions contre la Russie suite à son invasion de l’Ukraine. L’interdiction d’acheter de l’or russe a été donc l’annonce la plus importante de ces nouvelles mesures. Il ne s’agit donc pas d’une sanction symbolique, car la Russie est un gros exportateur d’or. Cela couperait une autre source de financement pour la guerre de Vladimir Poutine en Ukraine. Mais à ce stade, il ne s’agit que d’une proposition de commission qui doit encore être approuvée par les États membres au sein du conseil, en vue de son éventuel vote dans les prochaines semaines. Par conséquent, les textes ainsi que les sanctions peuvent encore être changés.
Les États-Unis ont imposé un embargo sur l’or nouvellement extrait en Russie peu de temps après que la nouvelle mesure a été convenue lors du sommet du G7 en Allemagne fin juin 2022. Pour assécher les fonds destinés à l’effort de guerre de la Russie. Le président Joe Biden a déclaré lors du sommet que l’or est « une source majeure d’exportation qui privera la Russie de milliards de dollars ». Depuis que la Russie a lancé son offensive fin février 2022, l’Europe a imposé six séries de sanctions visant des secteurs économiques, notamment un embargo sur le charbon et la majorité du pétrole, et plus d’un millier de fonctionnaires et d’oligarques russes ont été touchés par les gels des avoirs dans l’UE.
La commission a rappelé que les sanctions de l’UE ne visent en aucun cas le commerce de produits agricoles entre les pays tiers et la Russie. Certains avaient souligné les mesures décisives qui pourraient entraver le flux des exportations agricoles et alimentaires. Alors que l’UE n’a pas directement autorisé les exportations de bases et humanitaires.
L’arrivée des nouvelles sanctions devrait clarifier ces différents points et, si nécessaire, les corriger pour éviter toute ambiguïté.