La disparition des métaux précieux.
Est-t-il possible qu’on soit un jour à cours de métaux précieux. La question n’est pas aussi naïve qu’on peut le penser de prime abord.
En effet depuis la révolution industrielle le tarissement des ressources naturelles n’est pas une crainte limitée aux univers de fiction mais une menace bien réelle.
Les conséquences d’un tel événement, s’il n’est pas suffisamment anticipé, peuvent potentiellement être catastrophiques. Heureusement, les lois du marché ont des vertus autorégulatrices.
Simplifié au maximum, le marché peut être résumé à deux tendances qui fluctuent et s’affrontent constamment : l’offre et la demande. Lorsque la demande est plus forte que l’offre, les prix augmentent et inversement. Cependant pour les matières premières, dont font partie les métaux précieux, il y a deux paramètres supplémentaires : les réserves et les coûts d’exploitation. Tant que le prix de la matière première est supérieur au frais d’exploitation et que les réserves sont stables il n’y a pas de problème, ce qui arrive rarement.
Cependant le système est bien réglé, au plus le prix de la matière première est haut au plus il y a de filons rentables. Ce qui augmentera l’offre d’or, et finira par faire baisser le prix. Le marché des matières première est un grand cercle vicieux au fond ; ce qui rend l’épuisement des ressources peu probable dans l’immédiat.
Et quand bien même toutes les ressources naturelles d’or seront épuisées, et bien ça sera l’affaire du siècle pour ceux et uniquement ceux qui en avaient avant. Car il y aura toujours une demande, et le recyclage n’est pas suffisant pour y répondre. Retenez ça prochaine fois que vous entendez parlez d’une ressources qui devient rare : c’est le moment d’investir.
Voilà comment il faut voir le marché des matières premières en général. Voyons plus en détails ceux qui nous intéressent, les métaux précieux :
–L’Or
Notons qu’il existe des projets de synthétisation de métaux précieux. Mais ça sera un prochain sujet.