Où en sont les réserve de palladium ?
Comme pour le platine et le rhodium, la découverte du palladium intervient assez tard dans l’histoire de l’homme. Cela s’explique en partie par la répartition géographique du métal.
William Wollaston (le même homme qui a identifié le rhodium [lien]) l’a découvert et nommé en 1802. Après un bref moment de scepticisme où le métal fut pris pour un alliage, il s’en suit une longue période où les ressources furent limitées à l’extrême.
Comme pour le platine, on découvrit de fructueuses ressources en Afrique du Sud ; et contrairement au platine, on en découvrit de larges quantités ailleurs également, en Russie. Le métal est donc un peu mieux réparti que le platine, mais à peine. Les deux pays se partage à part presque égale 80% de l’offre de palladium, reste comme autre petits producteurs les USA, le Canada et le Zimbabwe.
Un problème de taille concernant le palladium, c’est que les réserves potentielles sont très mal estimées. En ne sachant pas ce qu’il resterait dans les sols, il est difficile d’estimer pour combien de temps on peut encore exploiter les filons actuel. S’ajoute ce problème le fait que le gouvernement russe souhaite limiter l’exportation du palladium. Heureusement, un énorme dépôt potentiel est en train d’être prospecté aux Philippines .
Si on est à l’abri d’une carence de palladium pour l’instant, il va falloir sérieusement évaluer les ressources dont on dispose dans un futur proche !